De Floirac à Lormont, dans le cadre de l’Été Métropolitain
Jeudi 21 juillet 2016 à 14 h 00
Étape 2 : Les coteaux de Garonne Rive Droite – de Floirac à Lormont
Sept kilomètres à pied entre Floirac et Lormont en passant par Cenon et deux côtes à gravir. Un programme bien garni pour cette deuxième étape de découverte des coteaux de la rive droite de la Garonne.
Le Castel (Floirac)
Rendez-vous au point où l’on s’était quitté lors de notre précédente balade sur les coteaux : au parc du Castel. Aujourd’hui propriété municipale et lieu de festivité et de culture, le château Le Castel date du XIXe siècle. D’un côté sa tour et ses gargouilles attribuent à ce château un air romantique, de l’autre l’immense masse ciment lui donne un aspect plus moderne.
Emplacement de l’ancienne gare de Floirac
Situés sur une zone de friche, nous nous trouvons à l’emplacement de l’ancienne gare de Floirac. Se trouvait à cet endroit deux voies de chemin de fer, cette ligne partait de Bordeaux, traversait le plateau de l’Entre-deux-Mers pour aller jusqu’à Eymet en Dordogne.
Autrefois inondable, le bas-Floirac ne constituait pas une zone de construction. Aujourd’hui et depuis le XIXe siècle stade, salle de spectacle et habitats ont pris possession des lieux. Le bourg primitif situé dans le haut-Floirac manquant de place, il a fallut construire à cet endroit.
Vue du portail de l’observatoire de Floirac
Premier défi : grimper la première côte pour rejoindre l’Observatoire de Floirac. Nous arpentons le Chemin de Tirecul pour gravir 50 m, une montée relativement courte mais intense de par sa raideur.
Les premières observations du ciel se faisaient dans un premier temps à Bordeaux même, Avec l’installation des usines au cœur de la ville, la pollution atmosphérique empêche de mener à bien toute observation. Il faut alors trouver un nouveau lieu d’observation qui soit en altitude et suffisamment retiré : Floirac.
Au XIXe siècle, l’actuel terrain de l’Observatoire était un vignoble contaminé par le redoutable insecte : le phylloxera. Ne se remettant pas de cette contamination, ces terres deviendront à partir de 1878 l’Observatoire de Floirac. Ce sera le lieu de découvertes majeures.
Église Saint-Vincent
Nous visitons l’église Saint Vincent, construite durant le Moyen-Âge avec Cyril Meyney, président de l’association de sauvegarde et valorisation du patrimoine de Floirac, l’occasion d’approcher le cœur de l’extérieur en passant pas le jardin de l’église.
Nous passons à présent devant le domaine Sybirol et entrons à Cenon par la côte de l’empereur pour nous rendre au niveau du cimetière Saint Romain afin de profiter de la vue panoramique sur Bordeaux.
Pour atteindre le parc de Palmer il faut gravir une seconde côte en empruntant le chemin de Pichelièvre. Avant de franchir une seconde côte, nous marquons un point d’arrêt devant l’une des trois gloriettes de la Duchesse de Berry présentes à Cenon.
Un lucane cerf volant femelle se trouve sur nos pas ainsi qu’une sauterelle.
Les sauterelles et les criquets font tous les deux partis de l’ordre des orthoptères, ils sont distinguables à l’œil nu par la taille de leurs antennes. Celles de la sauterelle sont plus grandes que celles du criquet.
Le chant de ces insectes sauteurs n’est pas à proprement parlé un véritable chant. En effet, le bruit qu’ils produisent résulte du frottement de plusieurs parties de leurs corps entre elles.
Ainsi, la sauterelle frottera ses deux ailes entre elles tandis que le criquet frottera ses ailes contre ses pattes.
Au sommet du parc Palmer, se trouvait une villa gallo Romaine, on y a retrouvé deux sarcophages de taille enfant en plomb. Sarcophages à présents exposés au Musée d’Aquitaine. On y a également retrouvé des instruments de tels que cette hache en serpentine polie qui servaient à abattre des arbres.
La journée se s’achève à Lormont, au niveau de la station Buttinière.
Proposition programmée dans le cadre de la cinquième édition de l’Eté métropolitain, événement de Bordeaux Métropole.
